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Se libérer de ces croyances qui nous entravent


« Maman, je suis très bonne en maths et du coup je ne suis pas très douée en français ! »

Il y a quelques temps, ma fille m’a expliqué du haut de ses 8 ans une des raisons pour lesquelles elle ne souhaitait pas sauter de classe. J’ai été très surprise, car d’une elle a d’excellentes notes en français, et que d’autre part elle dévore les livres presque autant que les schokobons, quitte à mettre son réveil plus tôt le matin pour avancer dans ses romans !

Alors d’où tenait-elle cette croyance ? Elle me répondit le plus naturellement possible que c’est comme ça, tout le monde le sait, on ne peut pas être bon dans les deux matières !


Peut-être es-tu d‘accord avec cette affirmation, et que ton expérience vient totalement la valider.


Il existe deux types de croyances


Cette vision affirmative, sans fondement logique, s’appelle une croyance. Ces pensées nous semblent évidentes, et nous pouvons parfois éprouver de la surprise voir de l’incompréhension si notre interlocuteur ne les partage pas.

Ces croyances constituent notre vision du monde. Elles ne sont pas forcément logiques, mais s’appuient sur des expériences et des interprétations que nous en faisons.


Il existe deux types de croyances :

- les aidantes, celles qui vont nous permettre de réussir, à nous motiver : « je suis bonne en maths ». Les devoirs de maths sont toujours sources plaisir. (Oui, oui, tu m’as bien lu, même moi je n’en reviens pas…. Mais il s’agit de ma propre croyance de « je déteste les maths »)


- les limitantes. Celles qui vont t’emprisonner dans certains schémas répétitifs par exemple.


Bien entendu la plupart de ces croyances ne sont pas conscientes. Elles fonctionnent comme des boussoles à partir desquelles tu vas décider d’agir ou pas.


Dans ton quotidien, tu vas avoir tendance à aller chercher les exemples qui vont confirmer ton expérience. Cela s’appelle le biais de confirmation.


A quoi ressemble ces croyances ?


J’ai accompagné Anaïs en séance. Elle me raconte avoir enchainé deux histoires d’amour qui se sont soldées par des échecs. Elle n’a pas su tenir compte des signaux négtifs, car elle avait envie d’y croire. Les deux fois. Elle a fini par ouvrir les yeux sur leurs comportements, et elle s’est sentie trahie, blessée, déçue. L’expérience consécutive de ces deux malheureuses histoires, a modifié sa perception d’elle-même :

« je ne mérite pas l’amour »

« je tombe toujours sur des êtres vils »

mais également sa vision du monde et des autres :

« Tous les hommes sont infidèles, menteurs et égoïstes »

« On ne peut pas leur faire confiance »

« D’ailleurs seules les femmes sont dignes de confiance »… Hum… Vraiment ?


Mon travail de coach consiste déjà à identifier ces fameuses croyances limitantes, qui jettent comme une sorte de filtre sur la réalité.

Et puis, elles constituent une excellente boussole pour comprendre comment Anaïs a pu se retrouver par deux fois consécutives dans une situation amoureuse similaire.


La conscientisation de ces croyances et des schémas qu’elles génèrent, ressemblent à de grosses pelotes de laine. Toutes emmêlées. Séance après séance, on remonte le fil, on comprend le pourquoi du comment, pour enfin pouvoir agir dessus.

Car comme l’a dit Einstein : « La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ».


Ces fameuses croyances, dirigent nos choix, nos actes. Et on a parfois l’impression que le destin s’acharne sur nous : « Je n’ai pas de chance, tout me tombe dessus ! Quelqu’un m’a jeté un sort, j’ai été marabouté, ce n’est pas possible ! ».


Je suis certaine que tu as déjà entendu cette affirmation.


Alors comment faire pour identifier ces croyances ?


Il est plus simple d’identifier celles des autres dans un premier temps, que les tiennes. Mais cela peut agir comme un véritable effet miroir, pour t’aider dans un second temps à te comprendre. Ecoute tes amis, tes collègues, les commentateurs tv… Identifies ces vérités qui sont assénées comme universelles, implacables, sans forcément répondre à une logique.


Elles sont généralement vagues, généralistes : « Les femmes ne savent pas conduire » Vraiment ? Pourtant les cotisations d’assurances sont moins élevées pour les femmes car elles ont moins d’accidents…


Prête attention également à la façon dont tu vas parler de toi :

« je ne me sens pas de me mettre à mon compte, je manque de discipline »

« je me suis trompée de destinataire, j’ai toujours été une bille avec la nouvelle technologie»…

Ces petites phrases insidieuses, dévalorisantes que tu t’assènes, vont venir :

1/ saper ton estime de toi

2/ conditionner de façon inconsciente tes actions.


Le Dalaî Lama résume bien ce propos en disant : « Si vous êtes angoissé parce que vous n’avez aucune confiance en vous et pensez que rien de ce que vous faites ne réussira, réfléchissez un peu. Essayez de voir pourquoi vous vous donnez perdant dès le départ. Vous ne trouverez aucune raison valable. Le problème vient de votre façon de penser, non d’une incapacité réelle. »


Et si le sage homme vous semble un peu trop éloigné de votre réalité, pensez à cette phrase de Kobe Bryant « si vous pensez que vous allez échouer, alors vous allez probablement échouer ».


C’est aussi ce que l’on appelle une prophétie autorisatrice. Finalement, nous mettons tout en œuvre pour confirmer notre système de croyances, à partir duquel notre identité s’est construite. Pourtant, même si ces systèmes de croyances sont profondément ancrés, ils ne sont pas pour autant immuables. Nous avons le pouvoir de les faire évoluer si on comprend qu’ils nous entravent dans nos relations, dans nos actions. Malheureusement ce n’est pas un travail que l’on peut faire seul. Il n’est pas simple de conscientiser le fait d’avoir une vision déformée de la réalité et de travailler dessus.

En 2 séances je peux t’aider à identifier ces liens qui te précipitent dans des schémas répétitifs. La seule question est de savoir si tu es prêt.e à ne plus reproduire dans ta vie amoureuse, par exemple, un schéma voué à l’échec ?


Si tu souhaites en savoir plus, contacte moi en message privé ou par whatsapp, nous pourrons échanger sur ta situation !


Crédit photo : Alex Grodkiewicz

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