Dans mon post Instagram du 8 juin, je t’ai décrit la différence entre la zone de confort et la zone d’apprentissage.
Mais comment faire pour passer de l’une à l’autre surtout si on sent la flemme confort pointer le bout de son nez ?
Car oui, il y a cet étrange phénomène qui se passe quand on envisage des choses nouvelles. Notre cerveau joue alors au rabat joie et peut créer de l’anxiété, voir du stress à l’évocation d’une expérience nouvelle. Ne te laisse pas berner par cet aspect conservateur de ta machine interne, qui ne veut absolument pas te contrarier. C’est d’ailleurs ce qui te pousse à toujours choisir le même plat au restaurant ou à prendre le même trajet pour aller au travail. C’est rassurant. Tu sais exactement ce qui va se passer, tu n’as aucune chance de te tromper !
Et c’est clairement comme ça que l’on s’enlise dans la routine !
Si tu souhaites en sortir, et tester de nouvelles choses, voici un petit exercice pour expérimenter la zone d’apprentissage :
1- Commence par lister tout ce que tu rêves de faire. Sans limite. L’écrire sur un bout de papier ne veut pas dire que tu vas le réaliser. Mais essaye de marquer au moins 10 choses que tu souhaites réaliser. Autorise-toi à rêver !
2- Ensuite, parcours cette liste, et sélectionne 1 chose que tu souhaites faire plus que tout mais pour laquelle tu n’y vois que des obstacles impossible à relever !
3- Sélectionne également une chose plus simple à déployer mais qui te pairait également beaucoup.
4- On va d’abord s’attaquer à cet objectif simple. Commence par l’écrire en gros sur ton cahier.
5- Liste maintenant toutes les étapes nécessaires pour réussir à l’atteindre. Par exemple si ton objectif final est de faire une sortie escalade dans la nature avec tes amis, mais que tu n’en as jamais fait, il va falloir lister toutes les étapes pour y arriver.
- Par quoi vas-tu commencer ? Souvent les gens oublient de se renseigner. C’est la première étape pour démystifier quelque chose qui pourrait nous impressionner. Creuse le sujet sur Internet pour en connaître le maximum. A partir de là, détermine tes actions pour y arriver.
Si je reste sur l’exemple de l’escalade, cela pourrait donner ceci :
- Où puis-je m’entraîner dans une salle à côté de chez moi ?
- Existe-t-il des tutos sur Youtube pour voir comment une séance se déroule ?
- Quel.le ami.e serait prêt.e à m’accompagner ?
- Avant d’aller dans la salle, si je sens l’angoisse monter, pratiquer des petits exercices de respiration, qui vont aider à reprendre le contrôle.
6 – Visualise ce qui va se passer, en mobilisant tous tes sens. Par exemple pour l’escalade, cela serait imaginer le plaisir et les rires que tu vas partager avec ton ami.e, visualiser tes muscles qui vont être sollicités, les bruits de la salle, les odeurs, la sensation de la magnésie sur tes doigts. Pratique cet exercice de visualisation durant 5 min, en essayant de mobiliser le maximum de tes sens. Enfin ressent la joie et la fierté d’avoir osé sauter le pas !
7- Expérimente, amuse-toi, surtout profite de l’instant présent !
8- Tu l’as fait ! Bravo !!!
Comment te sens-tu ?
Quelles ont été tes sensations ?
Quel plaisir as-tu éprouvé ? As-tu eu du déplaisir ?
9 – Analyse et revis ces émotions et ces sentiments.
Es-tu prêt.e à le refaire ? A t’entraîner ? Si tu as aimé et que tu es tenté.e de poursuivre, accroche toi au plaisir que tu auras ressenti ! A la fierté d’avoir testé quelque chose de nouveau.
Cette fierté va venir alimenter ta confiance en toi. Et même si tu as chuté, tu dois être fier.e de toi ! Car tu te seras lancé un défi et tu l’auras relevé !
Rappelle toi cette phrase de Samuel Beckett : « Déjà essayé. Déjà échoué. Peu importe. Essaie encore. Échoue encore. Échoue mieux ! » car c’est ainsi que l’on apprend et que l’on progresse !
Quand tu auras senti que ta confiance en toi aura fait un petit bond, reprend ta fameuse liste du début.
Et surtout reprend l’objectif le plus tentant pour toi.
Celui qui te faisait le plus rêver. Je te laisse lister de nouveau les différentes étapes. Tu sais faire maintenant !
Si tu sens qu’il y a des croyances profondes qui vont t’empêcher de l’atteindre comme « je n’ai pas le temps », « je n’en suis pas capable », « je n’ai pas l’argent », « je n’ai pas l’âge », n’hésite pas à m’envoyer un message ! Les croyances limitantes sont des excuses les plus naturelles que nous ayons pour nous empêcher de progresser !
Commentaires